Vos projets d'écritures...si vous en avez !

Ouai, lance ! 8D J'ai l'intuition qui me dit que ça va être très intéressant !

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Peek-a-Boo !
Mamie poireau, Bloody la tarée, c'est vous qui voyez

"and now she was there, few hundred miles away from what used to be her quarters, her city, her whole life."

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it's stephen colbeeeeeeeeert !

Alors, bonne lecture !
Ah, et comme je sais que vous ne comprendrez rien, je vous donnerai la (fausse) note d'intention qui explique le scénar', mais plus tard ! D'abord j'aimerais que vous en discutiez pour voir ce que vous pourrez en tirer ensemble !


SEQUENCE 01 – Cuisine – INT. Matinée.


JOHN, un homme d’une trentaine d’années, est debout devant une fenêtre, l'air pensif. Il tient une tasse de café dans la main, nous voyons qu’il porte une alliance. John est bien coiffé et bien habillé. La cuisine dans laquelle il se tient est bien rangée, aucun objet disgracieux. Il y a une table au centre, assez grande, pouvant accueillir au moins cinq personnes. Nous pouvons voir, accrochées au frigo, des photos d’une famille, composé de John ainsi qu’une femme et deux enfants, qui semble heureuse. Il n’y a aucun bruit dans la maison.

A travers la fenêtre, nous voyons une rue bordée de maisons identiques les unes des autres, noyées dans du brouillard blanc. Une Jeep arrive et se gare face à la maison. DEUX HOMMES vêtus de noir en sortent par les portières passagères, le CONDUCTEUR reste à l’intérieur, les phares allumés. Ils regardent alors les maisons avant de poser leurs yeux sur John.

John réagit alors rapidement. Il pose son café dans l’évier, se baisse pour chercher quelque chose dans le placard d’en bas. Il inspecte de sa main le haut de placard et trouve un pistolet. Il le charge, le déverrouille tout en marchant vers la porte à gauche.

John commence à baisser la poignée quand il entend des bruits. Il colle l’oreille à la porte, nous entendons des bruits de pas rapides. Il traverse la pièce, jette un coup d’œil à la fenêtre – les agents ont disparu- et prend la porte à droite qu’il ouvre.

SEQUENCE 02 – Salon – INT. Matinée.

John se dirige vers la télévision.
Le salon est bien rangé, les meubles sont propres, les canapés sont grands, la télévision, cathodique, encore assez grande aussi. John se presse au meuble TV qu’il ouvre. Il enlève les quelques cassettes vidéos et DVD puis un faux planché. Derrière se trouve un coffre cadenassé. Il l’ouvre à l’aide du code 110901. Il prend tous les papiers, dossiers et un vieux MAC PowerBook ; On voit rapidement des dossiers siglés « TOP SECRET », un papier tombe, on lit rapidement « […] Effroyable imposture […] ». Il dépose tout dans un sac posé sur une des étagères du meuble TV qu’il met sur son dos.

Des coups de bélier sur la porte d’entrée se font entendre, tandis que quelqu’un défonce la porte de gauche de la cuisine.

John pousse le meuble vers le couloir qui mène à l’entrée et à la cuisine puis saute se cacher derrière le canapé. Quand il entend les hommes entrer, il tire sur la télévision qui tombe en arrière dans une explosion.
D’une manière fluide, il tire ensuite quelques coups sur la vitre à sa droite qui éclate. Il passe à travers dans un saut bien contrôlé.

SEQUENCE 03 – Forêt – EXT. Matinée.

John, emporté dans son élan, court dans la brume parmi les arbres tout en tournant sur lui-même, pistolet bandé.

La brume est épaisse. Les agents se confondent avec les arbres qui semblent alors bouger autour de lui. On entend des bruissements de feuille, mais personne ne parle, aucun oiseau ne chante. Quelques fois, John tire sur des ombres noires. Aucun gémissement ne se fait entendre.

Soudainement, au loin, nous voyons des phares.

John les voit et se met à courir dans le sens opposé. Un bruit de moteur semble s’approcher. Devant John, nous voyons l’ombre d’un homme tenant un pistolet. John tire alors devant lui, tout en continuant à courir. Il voit alors que ce qui ressemblait à un agent est en fait deux arbres qui, côte à côte, forment l’ombre d’un homme. John se cache alors derrière le deuxième. La voiture s’approche et semble même accélérer à la vue des arbres. C’est au dernier moment qu’elle freine, mais trop tard, elle se prend l’arbre qui s’écrase sous le choc. La voiture fume, John en profite pour courir dans le sens opposé.

John avance alors que la brume s’épaissit de plus en plus. Le terrain devient plus pentu, John descend mais perd quelques fois l’équilibre. Ne voyant même plus ses pieds, John s’emmêle dans des ronces et tombe en avant sur le sol, perdant alors son pistolet qui glisse et se perd dans la pente.
John arrache les ronces qui lui emprisonnent le pied puis se relève péniblement quand une sorte de pique lui touche le cou. Il s’éloigne rapidement et pose une main derrière son cou, du sang coule lentement. Il regarde derrière lui, personne n’est là. Il glisse alors sa main sur son dos et s’affole : son sac a disparu.

John regarde partout autour de lui. S’il n’y a personne, tout devient différent...

La brume alors blanche change de couleur pour devenir orange et rouge. Du vent commence à souffler. Des cendres virevoltent. Les arbres s’affolent. Des oiseaux morts tombent du ciel. Le vent amène également du bruit de crépitement de flammes mais aussi des voix qui s’affolent, qui crient.

John tousse, il se cache le visage de son pull noir, sali par la boue, les ronces et les cendres. Il se remet à courir, plus lentement, contre le vent.
Quelques temps après, il s’arrête et plisse les yeux. Il voit une sorte d’immeuble parmi les arbres. Il y court et y entre par une fenêtre dont le verre est déjà cassé.

SEQUENCE 04 – 110eme étage – INT. Matinée.

La pièce semble énorme mais vide, seul un ascenseur décors la pièce au centre.
Les murs sont brodés de fenêtre d’où la vue est bloquée, nous ne voyons plus d’arbre, juste le blanc de la brume qui s’étend à l’infini.
La fenêtre d’où est entré John est de nouveau intacte.
Nous entend un vacarme sourd fait de poutres qui s’effondrent, de fenêtres qui se cassent, de feux ardents qui brulent.
Proche d’une fenêtre, la seule à être ouverte, se trouve une FEMME qui regarde au loin. John a l’air surpris mais avance lentement vers la femme. Il se met à son côté et la regarde, la contemple. Elle pleure en silence. Dans sa main, nous voyons un mot où nous pouvons lire « A John, à Jack, à Mireille ».

JOHN
Pourquoi ?

FEMME
Je n’ai pas le choix, tu le sais.

John la serre dans ses bras, puis elle se libère, s’avance vers la fenêtre et se laisse tomber dans le vide, simplement.
John reste un moment là, sans bouger, puis s’avance à son tour.
L’ascenseur s’ouvre alors. DEUX ENFANTS ainsi qu’un HOMME en sortent. L’homme est habillé d’une blouse blanche. Les enfants sont ceux de la photo sur le frigo de la cuisine, ils ont l’air d’avoir pleuré.
Ils s’avancent vers John.

HOMME
John, n’oubliez pas ; vous, vous avez le choix. Revenez à nous.

John tremble. Il se retourne lentement. Il regarde tour à tour les enfants puis l’homme.
Un des enfants lui prend la main.
John se laisse alors guider vers l’ascenseur.
Une fois entrés, les portes se referment. L’ascenseur démarre tandis que l’immeuble entier s’effondre...

Alors, je ne veux pas être méchant je préviens, je vais juste dire ce que je pense;

"je vous donnerai la (fausse) note d'intention qui explique le scénar'"

En effet cela n'en serait pas une car une note d'intention c'est expliquer ses choix, son inspiration, nullement l'histoire qui doit (plus ou moins) s'expliquer d'elle même, même si des hypothèses sur des zones d'ombres peuvent se faire, mais voilà juste un point qui me vient à l'esprit x)

Au niveau de la rédaction je ne suis pas habitué au "nous", généralement les gens préfèrent le joli "On" impersonnel. Mais ça je ne le reproche pas. Non s'il y a quelque chose qui me parait étrange à moi, c'est le surplus de détails, car tu oscilles entre scénario et rédaction romanesque. Preuve en est avec ce passage "S’il n’y a personne, tout devient différent..." qui s'apparente à un narrateur omniscient qui décrit une pensée du personnage, plutôt que dé décrire l'action telle qu'on la voit à l'écran.

Quant à l'histoire, ce n'est pas le type de sujet dont je raffole mais c'était plaisant. Mais peut-être un brin cliché.
En tout cas la fin me rappelle vaguement quelque chose mais quoi? ><

C'est exactement ce que j'ai pensé.

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The future is what you make of it ! Just know that your supplies are limited. Welcome to Desert Bluffs.

Haha, oui, je sais bien, et la prof aussi... x) Je pense qu'en la lisant tu comprendras pourquoi j'ai expliqué le scénario tout en montrant ce que je voulais faire (même si c'est pas écrit dans les règles...).
Cette phrase là que tu cites, j'ai toujours eu- et j'ai encore!- un gros problème avec elle. Et c'est vrai que quelques fois j'ai du mal à me souscrire aux règles strictes de l'écriture scénaristique qui empèchent mon... Épanouissement romanesque ?
Par contre, personnellement (mais ça doit venir de ma môman qui me répétait ça) je préfère le nous au on... Assez subjectif je dois dire.

Sinon oui, j'accepte vos critiques hein. Je suis d'ailleurs content que vous ayez relever les clichés, c'était bien mes intentions (ouais j'me la pète un peu vous voyez ).

Peut être que la fin te rappelles Inception ? ^^

Par contre, et c'est ça qui m’intéresse, qu'avez vous compris vraiment ? Car vous dites que c'est pas le genre d'histoire qui plait, tout du moins le sujet, mais qu'est-il ?

Certes la fin connote Inception, mais ce film bien qu'étant excellent n’est pas pour autant le premier à avoir joué du twist, non ce qui m'interpelle c'est cette phrase:

" vous, vous avez le choix. Revenez à nous. "

Qu'est-ce que cela me rappelle? Je ne sais plus...

"c'est pas le genre d'histoire qui plait"
En fait moi ce qui me gêne c'est peut-être l'action qui me parait pas très utile, ok il se sent pourchassé, d'accord frustration. Mais c'est pas pour autant que c'est déplaisant, non. J'en suis juste pas très friand, ensuite ce sera sur ta manière de filmer et une bon dieu de musique que tu vas te démarquer (et d'autres choses, mais là ça me parait les meilleurs moyens que ce soit trop cool de la mort qui tue).

Ce que j'en ai compris?

Faut que je le relise...
Mais pour bien rire, je verrai un accouchement, la femme ne veut pas de ses enfants qui ont peut-être d'étranges malformations résultant de je ne sais quelle expérience avec un dauphin. Mais bon on les garde, elle a le seum et puis meurt d'épuisement (accoucher ne la réussissait pas dis-donc).

ou alors c'est tout simplement la frustration d'une perte.

... La frustration d'une perte me parait plus juste en effet Mais tu m'as bien fait rire avec l'autre explication !
Bon voilà ce qui devrait éclairer tout ça: https://www.dropbox.com/s/zzvj7dn3iziym ... uille.docx
Et s'il vous plait, ne vous foutez pas trop de ma gueule pour le titre, je sais qu'il est assez nul

Je suis déçu... Je voulais des lémuriens mutants... T_T

Bon... Le World trade Center d'accord... Bien évidement... Maintenant j'aimerai savoir, non pas ce que signifie l'histoire; mais pourquoi? Quels étaient tes objectifs? Comment pourrais-tu défendre que ton scénario soit original?

Voilà, voilà... J'me la joue journaliste j'sais pas pourquoi... x)

P.S: C'est vrai que c'est dur de trouver des titres, mais là c'pas foulé (au moins tu as évité le stéréotype "ouah trop bilingue j'fous un titre en anglais"). Tu aurais pu jouer sur... "L’inconscience" ou genre "Complocations" ou encore "Tour Eiffel"... Ouais j'ai rien dit...

Oui je sais, pour les titres je suis carrément nul... Au moins autant que pour les noms de mes personnages (ils s'appellent pratiquement tous John).
Pourquoi le World Trad Center ? J'sais pas, disons que c'est un sujet qui m’intéresse, puis ces images des gens qui sautaient avant l'effondrement de la tour m'ont bien marquées... J'trouve ça en même temps étonnant et fort !

Sinon, nous étudions la question de l'attentat en histoire quand j'ai du écrire le scénario, peut etre que ça vient de là aussi

Hello!

Bon, je pensais le finir en fin de semaine mais comme je suis sorti et que je me suis amusé à faire des bricoles inédites bah je n'ai pas beaucoup avancé sur mon petit scénario.

Donc pour vous faire patienter et commencer peut-être à avoir un avis un peu sur la qualité de ce que j'ai pu produire, je vous propose les premières scènes de l'histoire.

NOTA BENE:

1) Ici le scénarii ne fait que raconter sans d'immenses détails, les plans et l'action. les décors je les ai en tête, ils évolueront surement; et ce n'est au fond pas le plus important, bien que si je pouvais rendre à l'écran ce que je veux, ce serait quelque chose de coloré et rétro pleins d'objets fourrés d'Emmaüs.
Aussi avec ces quelques indications, évitez de rebuter sur l'environnement et imaginez vous-même, sans contraintes; plop!

2) L'objet décrit comme un "visualisateur mémoriel" est ceci:

http://farm3.static.flickr.com/2098/248 ... acf149.jpg

Un view master trop rétro que j'utiliserai, si je pouvais faire le film.

Et les disques ressemblent à ça:

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... heiben.jpg

3) Le prénom de Chris n'est pas définitif, et je plancherai pour Arthur en ce moment... Comme quoi...

4) Critiquez

5) (je sais que le truc avec les cartes c'est un peu trop... j'pense à le retirer sévère...)

http://www.mediafire.com/view/5fvpun7dv8nge78/DEBUT.pdf

Intéressant Pinky !
Ce sera dans le livre final, en prologue, épilogue, quelque chose de ce genre, ou ce sera un petit texte totalement inédit ? Aurons-nous une chance de le lire ?

Personnellement, j'ai a peu près 25 projets d'écriture, de la nouvelle quasiment achevée avec déjà 26 pages a la simple idée.
Je suis aussi en collab' avec Cyril sur la suite de notre première collab', avec notre cher CB et l'ennemi mortel et innommé.

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Ne sous-estimez pas mes pouvoirs de lecture

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J'ai des preuves du contraire B)

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it's stephen colbeeeeeeeeert !

J'étais pas trop intéressé parce que ça semblait très...Girly. Genre, les anciennes générations de MLP.
DON'T YOU DARE
File-moi ça.

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