Le site français interroge le créateur sur la possibilité du retour de Beyond Good & Evil grâce à l'arrivée des consoles de nouvelle génération.
Michel Ancel : Certainement. Il est vrai que, lorsque l'on voit les capacités et les facilités de développement qui accompagnent ces nouvelles consoles, on se dit que c'est ce dont on a besoin pour faire un jeu comme Beyond Good & Evil 2. Parce que l'on ne veut pas être 500 pour faire un jeu de ce type. Cette licence reste un jeu d'auteur, un genre particulier qui ne s'adresse qu'à un certain type de joueurs, il ne faut pas le nier ! Il ne faut pas transformer un tel jeu en une espèce de machin commercial super racoleur. Du coup, il faut des supports sur lesquels il est facile de développer et on a le sentiment que c'est ce qui est en train d'arriver. Mais très honnêtement, les détails, tout ça, je ne peux pas les communiquer.
Michel Ancel semble vouloir, une fois de plus, s'appuyer sur la technologie et des outils performants pour créer un jeu en petit comité et ainsi préserver la créativité et l'âme artistique du jeu. Il qualifie même la licence de "jeu d'auteur", ce choix rassurant ralentira-t-il le développement ? Mais comme l'indique le game designer, il nous faudra, de toute façon, attendre avant qu'il ne puisse communiquer sur le jeu.